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100 idées pour une France numérique - Page 7

  • Les idées d'Alain Juppé pour une France numérique

    Le député PS frondeur Christian Paul, le président du Medef Pierre Gattaz, la PDG de la Française des Jeux Stéphane Pallez... Le G9+ (fédération d’anciens élèves de grandes écoles) a interrogé 140 influenceurs français sur la manière dont la France devait se saisir de la révolution numérique. Le but : mettre le digital au coeur de la campagne présidentielle de 2017. L'association a retenu 100 propositions, qui seront publiées dans un livre intitulé "2017 : 100 idées pour une France Numérique". En attendant la présentation de cet ouvrage, le 4 février, à l'Assemblée Nationale, nous vous livrons cette semaine en exclusivité cinq de ces tribunes. Premier épisode avec le texte d'Alain Juppé, ex premier ministre et candidat à la primaire à droite pour l'élection présidentielle, pour qui le numérique peut créer plus d'emplois qu'il n'en détruit, à condition d'être créatif...

    juppe.jpg"Notre économie est à la recherche d’une croissance perdue. Mais de quelle croissance parlons-nous ? Ce serait une grave erreur de penser que nous pourrons renouer avec la croissance que la France et l’Europe ont connue pendant les Trente Glorieuses. La croissance à venir devra relever au moins trois défis : défi environnemental ou écologique, défi de la transformation de l’entreprise et bien sûr, défi du numérique.

     

    Le dernier n’est pas le moindre car ce qui nous attend est sans doute encore plus "transformant" que ce que nous vivons déjà depuis des années. Qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, du commerce, de la construction et de la fabrication des objets en général etc... la puissance de l’innovation sera formidable, dans tous les sens du terme.

     

    La transformation numérique est, sera un atout majeur pour relever les deux premiers défis que j’ai cités : les réseaux intelligents concourent d’ores et déjà au succès de la transition énergétique ; l’économie du partage se fonde en grande partie sur les possibilités infinies qu’offrent les technologies numériques et l’internet. La ville de demain quant à elle sera d’autant plus durable qu’elle sera plus intelligente.

     

    Expérimentations à Bordeaux

    Nous l’expérimentons à Bordeaux par exemple avec la télé-éducation via l’installation des tableaux blancs numériques dans toutes les classes élémentaires, véritable révolution pédagogique ; l’ouverture des données municipales au grand public (open data), l’extension du très haut débit fixe avec la fibre, et du très haut débit mobile avec la 4G, ou bien encore le Wifi dans l’espace public et le développement des applications sans contact (NFC).

     

    Un autre point fort concerne le soutien apporté aux jeunes pousses numériques, si nombreuses à Bordeaux : espace collaboratif de travail au NODE, semaine digitale dont une journée entière, la Grande Jonction, dédiée au rapprochement des acteurs de l’économie dite traditionnelle et de l’économie numérique ; pépinière d’entreprises numériques et pôle numérique dans l’opération d’aménagement des bassins à flot. Nous avons encore de grandes marges de progrès : lancement d’initiatives en faveur de la télé-médecine ; installation de compteurs intelligents pour mieux gérer les flux d’énergie et d’eau ; encouragement à la production d’énergie décentralisée … les perspectives sont fascinantes.

    Lire la suite sur http://www.usine-digitale.fr/editorial/les-idees-d-alain-juppe-pour-une-france-numerique.N375386

     

    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont
  • Il est temps de simplifier la numérisation du bulletin de paie

    Légal depuis six ans, le bulletin de paie électronique n’est pas courant en entreprise malgré ses promesses d’économie. La faute à une loi imprécise que Stanislas de Rémur appelle à détailler. Extrait d’un ouvrage de l’Institut G9+.

    Afin de simplifier et d’alléger les procédures inscrites dans le Code du travail, le bulletin de paie dématérialisé a été rendu légal le 12 mai 2009. Sur le papier, depuis cette date, la loi autorise un employeur à remettre au salarié son bulletin de paie sous forme électronique, à condition d’obtenir son accord et de garantir l’intégrité des données.

    Stanislas_de_Remur_Oodrive.jpgRepréciser la loi pour accélérer l’adoption du bulletin de paie électronique

    Cependant, dans la pratique, la France reste en retard sur l’adoption du bulletin de paie électronique par comparaison avec d’autres pays européens. Selon Jean-Christophe Sciberras, PDG du groupe Solvay et auteur d’un rapport sur le sujet remis au gouvernement fin juillet 2015, seules 15% des entreprises ont mis en place ce système, contre plus de 70% en Grande-Bretagne et 95% en Allemagne.

    Il apparaît dès lors nécessaire de repréciser les textes de loi afin de pallier à leur caractère complexe et contraignant et ainsi lever les freins organisationnels des entreprises françaises. En effet, la loi n’explique pas les modalités de recueil du consentement des salariés, ni ne précise sous quelle forme transmettre le document pour qu’il soit réputé infalsifiable, ni comment l’archiver ensuite en toute sécurité et confidentialité tout en garantissant sa lisibilité dans le temps en dépit des changements technologiques. Par conséquent, il est indispensable que les pouvoirs publics prennent toutes les dispositions pour inciter les entreprises privées et publiques à mettre en place le bulletin de paie électronique.


    Lire la suite sur http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/technologie/saas/021635078498-il-est-temps-de-simplifier-la-numerisation-du-bulletin-de-paie-206372.php?XDYzxOLS81ux3bO1.99

     

    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont

     

  • Ouvrir des Fab Labs, un acte RSE

    Les entreprises ont tout a gagner à ouvrir des ateliers de fabrication numérique qui accueilleront des étudiants et des porteurs de projets externes à l’organisation. Pour les convaincre, Viviane Chaine-Ribeiro appelle à ce que cette démarche s’inscrive dans les politiques de responsabilité sociale et environnementale. Extrait d’un ouvrage de l’Institut G9+.

    Faire croître des Fabs Labs au sein des entreprises est une idée qui s’inspire des initiatives de groupes comme Renault ou Seb. Tout l’objet de cette opération est de mettre à la disposition de personnes extérieures à la société des ressources de celle-ci, que ce soit des machines, des logiciels et plus généralement des savoir-faire. Ainsi l’objectif visé est de permettre à des étudiants et des porteurs de projets, juniors ou seniors, qualifiés ou non, d’avancer plus vite dans leur développement en bénéficiant de l’expertise d’acteurs déjà installés et de leurs équipements.

    En contrepartie les intervenants extérieurs donneraient leur avis et apporteraient leurs expertises propres sur des projets proposés par l’entreprise accueillante dans un but d’innovation et de travail collaboratif déconnecté des procédures et usages de la société accueillante.

    VIVIANE-CHAINE-RIBEIRO0091-300x300.jpgUne convention-type pour partager les brevets

    Une convention type sera, dans ce cadre, proposée pour régler, de façon équitable et transparente, la répartition des éventuels brevets et royalties découlant des éléments de propriété intellectuelle ou industrielle élaborés dans ces Fabs Labs. Les frais engendrés par la mise en place de ces espaces de travail collaboratifs ouverts sur le monde pourraient être alloués comme des dépenses éligibles au Crédit d’Impôts Recherche pour toutes les entreprises.

    Le dispositif d’éligibilité au Crédit d’Impôt Recherche passe par la modification du Code Général des Impôts - notamment l’article 244 quater B - et une évolution législative qui rendrait les frais engagés éligibles pour toutes les entreprises, quelle que soient leur taille ou leur ancienneté.

    Lire la suite sur http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/digital/transformation-digitale/021616603142-ouvrir-des-fab-labs-un-acte-rse-206148.php

     

    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont

     

  • Développer les partenariats entre Grands Groupes et Startups digitales

    Cette idée proposée par Dimitri Carbonnelle a pour objectif de faciliter la collaboration entre des grands groupes et startups afin que ces dernières puissent proposer leurs solutions facilement aux grands groupes.
    Comme la plupart des startups ont intégré pour des raisons de vitesse, d’agilité et de coûts des solutions digitales, cela permettrait à celles-ci de se développer tout en développant leur utilisation dans les grands groupes.

    Comment et par qui faire adopter l'idée 237612_dimitricarbonnellep-jd691.jpg

    • Favoriser l’excubation des employés, l’entrepreneuriat, intrapreneuriat des employés Grâce à des aides ou congés dédiés à la création d’entreprise pour les employésqui faciliteraient la digitalisation de leur entreprise
    • Faciliter l’intégration de startups ou de partage d’employés pour des startups.Un employé d’un grand groupe pourrait être partagé avec une startup sur des projets communs. Cela permettrait aux startups d’avoir accès à des compétences difficiles à obtenir tout en permettant aux groupes d’enrichir l’expérience de leurs employés en réduisant leurs coûts.
    • Communiquer sur ses besoins digitaux et problématiques sur son site institutionnel : les groupes pourraient intégrer une page « Startups » ou « Digital Needs » à l’image de leurs pages « Jobs »,
    • Elles afficheraient les actions en faveur des entrepreneurs, startups et PME : Hackatons, incubateurs...
    • Les problématiques qui les intéressent et sur lesquels les entreprises digitales pourraient les solliciter plus précisément
    • Les outils digitaux qui les intéressent d’avoir (ex : RH, logistique...)
    • Chaque entreprise pourrait créer des « Fast Track » utilisant le digital pour faciliter le référencement des startups dans leur entreprise dans leur processus d’achat.

    Bénéfice de l'idée – L’intérêt est la fertilisation croisée entre les grands groupes et les PME, startups du digital en se fondant sur les besoins des grands groupes.

    Coûts et inconvénients de l'idée – Il faut mobiliser les entreprises qui peuvent être longues à évoluer. Néanmoins des entreprises du CAC40 jouent déjà le jeu comme Axa, L’Oréal, BNP Paribas.

    Mesure de compensation ou amortissement des impacts négatifs de l'idée – L’intérêt de cette initiative compense les problèmes de sa mise en place. La mobilisation du Medef et CGPME peut favoriser cela.

     

    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont

     

     

  • Pour un Crédit Impôt Recherche Digital

    Françoise Gri voudrait que le dispositif fiscal du Crédit Impôt Recherche couvre plus largement les dépenses de transformation digitale.

    Tous les baromètres récents publiés sur la transformation digitale des entreprises françaises le disent : la prise de conscience des enjeux progresse, mais tous pointent aussi les mêmes freins : l’implication insuffisante des dirigeants et le manque de ressources allouées à cette transformation.

    Car transformer coûte ! Qu’il s’agisse de la refonte du marketing, de la mise en place d’un vrai commerce digital ou du développement de nouveaux services et produits, les projets qu’entraîne cette transformation nécessitent des investissements et des dépenses significatives que ce soit pour l’embauche de nouvelles compétences, la mise en place d’équipes dédiées à l’innovation, l’évolution des systèmes d’information, le déploiement de nouvelles infrastructures. Ils entraînent aussi le constat de l’obsolescence d’assets existants. Or si la loi Macron permet l’amortissement accéléré de certains investissements , les dépenses nécessaires pour la transformation des entreprises ne sont le plus souvent qu’en partie amortissables, et elles ne sont également qu’en partie éligibles au CIR. Sans compter qu’innover dans ces domaines suppose d’essayer, de tester et d’abandonner, ce qui est incompatible avec la capitalisation des dépenses correspondantes.

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    Un crédit d’impôt pour entraîner vers la transformation

    Dès lors, le risque est grand que les PME françaises, sous capitalisées structurellement, et fragiles financièrement en sortie de crise, minimisent la vitesse et l’ampleur de leurs décisions au risque que celles ci soient non pertinentes dans un monde qui bouge très vite.


    Lire la suite sur http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/digital/transformation-digitale/021467599191-pour-un-credit-impot-recherche-digital-204667.php?0YWWXt1TeQ6P4VX8.99

     

    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont