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Nadia Robinet (G9+) «Nous devons déclencher l’état d’urgence numérique» - itw Jobsféric.fr

Pouvez-vous nous présenter dans un premier temps le G9+ et ses principales actions ?

 

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L’institut G9+ est une association créée en 1995 et qui fédère aujourd’hui 24 communautés d’anciens diplômés d’écoles d’ingénieurs, de management, de sciences politiques et d’universités. Ce réseau représente 50 000 professionnels du numérique et bénéficie également d’une ouverture sur l’ l’international grâce à nos membres qui travaillent dans le monde entier. Au départ un club informel, le G9+ est devenu progressivement un Think Tank autour des thématiques du numérique.
Notre volonté est de permettre à tous de mieux appréhender cette transformation numérique, ces dimensions techniques, économiques et sociétales afin de relever les défis de notre temps de manière responsable. Le numérique peut-être un vecteur de progrès social et environnemental ainsi que de compétitivité pour nos entreprises si nous nous donnons la peine d’en saisir la complexité et les opportunités. Ce sont les entreprises, les emplois et la société de demain qui est en jeu.
A titre d’exemple, notre prochaine grande rencontre annuelle, le 7 mars 2017, abordera la question de l'avenir du travail, une question fondamentale. Elle aura lieu à la Maison des Arts et Métiers, avenue d'Iéna à Paris. En rythme de croisière, nous organisons environ 40 conférences par an et réalisons plusieurs livres blancs.
Nous avons récemment publié l’ouvrage «2017 : #100idées pour une France numérique», sous la direction de notre président Luc Bretones, destiné à promouvoir plusieurs actions en France en faveur du numérique. Des leaders d’opinion d’envergure principalement des entrepreneurs y ont contribué afin de proposer 100 idées concrètes, simples et innovantes pour mettre le numérique au cœur de la stratégie de l’état.
D’évidence pour nous, aucune politique publique ne peut faire l’économie d’une réflexion et de l’intégration des enjeux du numérique, des nouveaux paradigmes (engagement de la multitude, big data, cloud computing, économie de plateformes, ….) ni de l’amplification des possibilités offertes par l’internet des objets, la robotique, l’intelligence artificielle ou le HPC. Nous sommes entrés dans une économie de l’innovation numérique.

L’ouvrage propose donc 100 premiers pas pour mettre le numérique au centre de la stratégie de l’Etat à l’approche des élections présidentielles. Les idées proposées sont la propriété de leurs auteurs. L’institut souhaite ainsi contribuer à l’existence d’un débat intelligent sur le sujet du Numérique souvent mal maîtrisé par nos élus.

 


Pouvez-vous nous faire part des enjeux concernant l’entreprise qui sont pour vous prioritaires ?

 

 

Dans l’ouvrage, nous avons développé treize thématiques, 13 enjeux du numérique, qui sont les différents chapitres du livre et qui nous semble devoir être adressé par chacun des candidats dans le cadre de leur programme. La moitié de l’ouvrage concerne les entreprises car nous sommes entrées dans une phase d’évolution rapide des activités des entreprises et du travail.
Le numérique peut être disruptif au niveau social et humain. Les changements ont besoin d’être accompagné au niveau législatif et au sein des organisations. Nous pouvons mettre en commun nos meilleures pratiques pour réussir ensemble.
Développer l’écosystème du numérique est l’un des principaux enjeux. Il s’agit de réunir les conditions pour aider les pépites françaises à créer les emplois de demain et à étendre leurs activités à l’international. Le système de financement en France n’est pas assez développé et par ailleurs, nous devons réunir les conditions d’un marché continental Européen pour favoriser le passage à l’échelle de nos startups les plus prometteuses sous peine qu’elles se fassent racheter par des acteurs notamment américains ayant bénéficié de source de financement plus important et d’un marché continental plus vaste. Le problème est celui de la taille de l'aquarium : il ne peut pas y avoir de gros poisson dans un petit aquarium » pour reprendre un métaphore que nous apprécions au sein du G9+.
La deuxième idée forte est de repenser la relation au travail, en incluant dans la démarche une réflexion sur les impacts de l’automatisation (robotisation, intelligence artificielle,…),

 

Suite : http://www.jobsferic.fr/Nous-devons-declencher-l-etat-d-urgence-numerique-.html

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