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100 idées pour une France numérique - Page 8

  • Le management scientifique du numérique, l’organisation du travail du XXIème siècle

    Les meilleures pratiques managériales permettront à toutes les entreprises de profiter de la révolution numérique sans recourir, aux premiers abords, à la technologie. Encore faut-il les identifier. Le G9+ propose de confier cette mission à une structure sous la tutelle de l’Etat.

    C_Legrenzi.jpgA l’instar de la révolution industrielle, force est de constater que ce n’est pas la technologie qui améliore la performance de nos entreprises voire qui crée des avantages compétitifs, mais bien la remise en cause des modèles d’organisation et de fonctionnement existants. Les experts du management Jean-Louis Peaucelle ou, plus récemment, Clayton Christensen (professeur à Harvard) l’ont bien montré. Ce leurre de la performance par la technologie, véhiculé par le secteur informatique, ne profite qu’à lui-même : il s’agit du premier secteur économique mondial et trois des cinq hommes les plus riches de la planète dirigent ou ont dirigé des entreprises numériques. En revanche, nos administrations et nos entreprises sont loin d’avoir réellement profité de l’informatisation. C’est le fameux « Paradoxe de Solow » (Prix Nobel d’Economie 1987). Il n’y a qu’à citer les pertes de productivité liées à l’arrivée de la bureautique, de la messagerie électronique ou les dispendieux projets ERP ou CRM pour s’en convaincre. Pourtant, comme l’a démontré l’économiste Angus Maddison, la révolution industrielle a permis de multiplier par un facteur 10 la richesse par habitant. La révolution numérique ne sera donc réussie que si nous français réussissons à relever ce même défi.

    L’Organisation Scientifique du Travail et toutes ses déclinaisons (du « time and motion » aux approches « Lean 6-Sigma ») a largement contribué au succès de nos industries. Ainsi, nous proposons de créer un mouvement parfaitement indépendant de l’industrie informatique (« le producteur ») en charge d’identifier et promouvoir les meilleures pratiques managériales auprès de nos entreprises (« les utilisateurs »).

    5 étapes pour construire le management français du numérique

    1. Suivre l’évolution du numérique au sein de la société française, secteur par secteur, sur la base d’indicateurs macro et micro économiques spécifiques au numérique de type DEI (Digital Evolution Index), NRI (Network Readiness Index) ou du GITR (Global Information Technology Report).

    2. Mesurer la valeur ajoutée créée à court, moyen et long termes sur différents plans : sociétal, économique, humain, etc.

    3. Identifier et promouvoir les meilleures pratiques internationales en matière de méthodes d’innovation, de stratégie et de management numériques : gouvernance, analyse de la valeur, gestion de projet, reengineering de processus numériques, maîtrise des coûts liés au système d’information ou au numérique, gestion du changement, etc.

    4. Suivre les derniers travaux académiques sur le sujet

    5. Organiser des cycles de conférence à destination des décideurs publics et privés et intégrer les nouveaux concepts dans les programmes de formation des universités et des grandes écoles françaises.

    Lire la suite sur http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/digital/transformation-digitale/021453552494-le-management-scientifique-du-numerique-l-organisation-du-travail-du-xxieme-siecle-204417.php?l2fgQB1FpYxvRkG2.99

     

     

    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont
  • L’actionnariat salarié rémunère le risque du cadre expérimenté qui rejoint une start-up

    Pour grandir, les start-up recrutent des cadres expérimentés dans les grands groupes . Afin de les inciter à prendre des risques, l’actionnariat salarié rejoint leur projet de croissance.

    nicolas_dhueppe.jpgBâtir une équipe solide est un des principaux défis pour passer de la start-up à la scale-up, probablement le plus complexe. Organiser, consolider, internationaliser sont des compétences qui deviennent indispensables pour partir à la conquête du monde et se donner toutes les chances de réussir sa croissance. Mais si l’innovation et l’entreprenariat n’ont pas d’âge, la qualité du management est bien souvent corrélée à l’expérience. Les formations posent des bases solides mais rien ne remplace le terrain avec ses relations humaines, ses chocs culturels, ses rapports de forces, ses idéaux… Il faut donc aller chercher des cadres expérimentés, souvent en poste et les détourner d’une voie tracée, faite de confort et de multiples avantages dans de grandes entreprises, puissantes et solides.

    Pour les attirer dans une aventure palpitante mais bien plus risquée sans pouvoir s’aligner sur le salaire, le seul levier possible est de rémunérer le risque pris par un partage de la valeur future créée : offrir des actions de la société, et donc un potentiel de gain qui va au delà d’un simple bonus annuel. Les actions gratuites ont retrouvé des couleurs depuis la loi Macron , qui a ramené le niveau de taxation dans la moyenne haute européenne. Cette loi met un terme à une période de pression fiscale qui avait tué tout l’intérêt de ces mécanismes de partage de la valeur, conséquence directe d’abus à répétition par des cadres dirigeants de grands groupes du CAC 40 pour compléter leur rémunération sans lien évident avec quelconque prise de risque personnelle ou surperformance objective.

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    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont
  • 2017 : 100 idées pour une France numérique

    « 2017 : 100 idées pour une France numérique » est une contribution de leaders d’opinions de la société civile interrogés par l’Institut G9+, un des premiers think tank numérique, associatif et bénévole français. A l’occasion de ses 20 ans et à l’approche des élections présidentielles, l’Institut G9+ a souhaité s’impliquer pour une réelle prise en compte du numérique au cœur de la stratégie de l’Etat français et ce dans toutes ses dimensions : économiques, sociales, politiques, environnementales. Malgré des progrès notables, la France, et l’Europe, contrairement à d’autres pays et continents, ne profitent pas des potentialités du numérique pour répondre à leurs défis majeurs et le moment est venu de véritablement « changer de braquet » pour entrer positivement dans une ère ultra innovante, où les opportunités seront à la portée des pionniers. Une ère où les monopoles et positions acquises vont connaître une remise en cause fondamentale, permanente et accélérée.

    La tonalité est apolitique, sur un sujet a priori peu partisan, et concrète : les propositions sont simples, applicables et utiles. Elles ont été travaillées pour être intégrées à des projets de loi ou des réformes aux niveaux national et européen. Il est néanmoins tout à fait possible que certaines idées soient partiellement contradictoires ou éclairent une problématique de façon très différente. Cela exprime une pluralité nécessaire à l’expression de chacun. Pour autant, la qualité et l’implication dans la société des leaders d’opinion choisis collégialement par le think tank est un gage de qualité opérationnelle de ces idées. L’Institut G9+ se fait le porte-voix d’idées qui restent la propriété de leurs auteurs.

     

    Titre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"
    Sous la direction de Luc Bretones
    Équipe de rédaction : Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Nadia Robinet, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont

  • Numérisation : comment définir un indice à intégrer au rapport annuel ?

    Avant de mettre en place des plans d’actions pour mener leur digitalisation, toutes les entreprises devraient pouvoir s’auto-évaluer sur le sujet et se comparer à leurs concurrents.

    Le meilleur moyen pour que les entreprises et les organismes publics se digitalisent est qu’ils mesurent leur niveau de digitalisation. Pourquoi pas le synthétiser par un indice. Il faut qu’elles puissent se comparer avec d’autres, mettre en place des plans d’action pour s’améliorer et mettre en avant leurs forces. Les Echos et Gilles Babinet ont créé le palmarès eCAC40, gagné cette année par Axa , sur la base de cinq critères (culture digitale, visibilité en ligne, maîtrise technologique, écosystème et sécurité). L’objectif est d’aller au-delà en intégrant les autres entreprises dont les PME et les organismes publics et d’ajouter des critères opérationnels touchant les principales directions : ventes, marketing, finances, RH, service client ... (ex : pourcentage de factures électroniques ou de ventes réalisées en ligne). Cet indice pourrait être communiqué dans les rapports annuels ou RSE des entreprises et sur leur site web institutionnel.

    237612_dimitricarbonnellep-jd691.jpgCette idée pourrait s’appuyer sur la démarche existante du e-CAC40 des Echos afin qu’elle soit promue par les fédérations professionnelles (Syntec...), organismes patronaux (Medef, CGPME...), syndicaux et salariaux ainsi que par les organismes publics. En concertation avec ceux-ci, une vingtaine de critères simples à mesurer pourraient être définis pour cet indice. Il pourrait être utilisé comme critère dans les appels d’offres pour les marchés publics. Des trophées pourraient récompenser les meilleures entreprises.

    Lire la suite sur http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/digital/transformation-digitale/021417646830-creer-un-indice-mesurant-la-numerisation-des-entreprises-et-l-integrer-dans-le-rapport-annuel-203911.php?VbM4z5FzMZE04w6u.99#xtor=CS1-35

     

     

    Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique"

    Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones
    Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont
  • Le numérique ne doit pas être une posture

    L’ambition initiale de l’Institut G9+ est de fédérer les anciens élèves – les alumni – des grandes écoles et universités françaises en leur proposant une plate-forme de discussion et de réflexion sur le numérique.

    Ces sujets, qui sont longtemps restés la chasse gardée des DSI, sont devenus beaucoup plus transversaux et impliquent désormais l’ensemble des directions métiers et des directions générales.

    Contrairement à d’autres associations, nous ne représentons aucune filière, aucune entreprise même si nous avons des mécènes. Notre sommes indépendants et notre mission est de réfléchir à l’impact du numérique sur les entreprises et la société.

    Nous produisons près d’une cinquantaine de manifestations et de conférences chaque année, des cycles thématiques (femmes, prospective, ESN,..), des livres blancs, et nous n’hésitons pas à nous associer à d’autres structures comme Renaissance numérique, le Syntec Numérique, l’Institut Montaigne, Terra Nova, ou le Conseil National du Numérique pour donner plus de visibilité à ces travaux.

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