Pour grandir, les start-up recrutent des cadres expérimentés dans les grands groupes . Afin de les inciter à prendre des risques, l’actionnariat salarié rejoint leur projet de croissance.
Bâtir une équipe solide est un des principaux défis pour passer de la start-up à la scale-up, probablement le plus complexe. Organiser, consolider, internationaliser sont des compétences qui deviennent indispensables pour partir à la conquête du monde et se donner toutes les chances de réussir sa croissance. Mais si l’innovation et l’entreprenariat n’ont pas d’âge, la qualité du management est bien souvent corrélée à l’expérience. Les formations posent des bases solides mais rien ne remplace le terrain avec ses relations humaines, ses chocs culturels, ses rapports de forces, ses idéaux… Il faut donc aller chercher des cadres expérimentés, souvent en poste et les détourner d’une voie tracée, faite de confort et de multiples avantages dans de grandes entreprises, puissantes et solides.
Pour les attirer dans une aventure palpitante mais bien plus risquée sans pouvoir s’aligner sur le salaire, le seul levier possible est de rémunérer le risque pris par un partage de la valeur future créée : offrir des actions de la société, et donc un potentiel de gain qui va au delà d’un simple bonus annuel. Les actions gratuites ont retrouvé des couleurs depuis la loi Macron , qui a ramené le niveau de taxation dans la moyenne haute européenne. Cette loi met un terme à une période de pression fiscale qui avait tué tout l’intérêt de ces mécanismes de partage de la valeur, conséquence directe d’abus à répétition par des cadres dirigeants de grands groupes du CAC 40 pour compléter leur rémunération sans lien évident avec quelconque prise de risque personnelle ou surperformance objective.
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| Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique" Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont |
Cette idée pourrait s’appuyer sur la démarche existante du e-CAC40 des Echos afin qu’elle soit promue par les fédérations professionnelles (Syntec...), organismes patronaux (Medef, CGPME...), syndicaux et salariaux ainsi que par les organismes publics. En concertation avec ceux-ci, une vingtaine de critères simples à mesurer pourraient être définis pour cet indice. Il pourrait être utilisé comme critère dans les appels d’offres pour les marchés publics. Des trophées pourraient récompenser les meilleures entreprises.