Cette idée proposée par Dimitri Carbonnelle a pour objectif de faciliter la collaboration entre des grands groupes et startups afin que ces dernières puissent proposer leurs solutions facilement aux grands groupes.
Comme la plupart des startups ont intégré pour des raisons de vitesse, d’agilité et de coûts des solutions digitales, cela permettrait à celles-ci de se développer tout en développant leur utilisation dans les grands groupes.
Comment et par qui faire adopter l'idée 
- Favoriser l’excubation des employés, l’entrepreneuriat, intrapreneuriat des employés Grâce à des aides ou congés dédiés à la création d’entreprise pour les employés qui faciliteraient la digitalisation de leur entreprise
- Faciliter l’intégration de startups ou de partage d’employés pour des startups. Un employé d’un grand groupe pourrait être partagé avec une startup sur des projets communs. Cela permettrait aux startups d’avoir accès à des compétences difficiles à obtenir tout en permettant aux groupes d’enrichir l’expérience de leurs employés en réduisant leurs coûts.
- Communiquer sur ses besoins digitaux et problématiques sur son site institutionnel : les groupes pourraient intégrer une page « Startups » ou « Digital Needs » à l’image de leurs pages « Jobs »,
- Elles afficheraient les actions en faveur des entrepreneurs, startups et PME : Hackatons, incubateurs...
- Les problématiques qui les intéressent et sur lesquels les entreprises digitales pourraient les solliciter plus précisément
- Les outils digitaux qui les intéressent d’avoir (ex : RH, logistique...)
- Chaque entreprise pourrait créer des « Fast Track » utilisant le digital pour faciliter le référencement des startups dans leur entreprise dans leur processus d’achat.
Bénéfice de l'idée – L’intérêt est la fertilisation croisée entre les grands groupes et les PME, startups du digital en se fondant sur les besoins des grands groupes.
Coûts et inconvénients de l'idée – Il faut mobiliser les entreprises qui peuvent être longues à évoluer. Néanmoins des entreprises du CAC40 jouent déjà le jeu comme Axa, L’Oréal, BNP Paribas.
Mesure de compensation ou amortissement des impacts négatifs de l'idée – L’intérêt de cette initiative compense les problèmes de sa mise en place. La mobilisation du Medef et CGPME peut favoriser cela.
| Extrait du Livre : "2017 : 100 idées pour une France numérique" Auteur : Institut G9+, coordonné par Luc Bretones Equipe de rédaction : Fabien Astic, Luc Bretones, Didier Carré, Bruno Dumont, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferreol, Jean-François Perret, Rémi Prunier, Olivier Trannoy, Jean-François Vermont |

A l’instar de la révolution industrielle, force est de constater que ce n’est pas la technologie qui améliore la performance de nos entreprises voire qui crée des avantages compétitifs, mais bien la remise en cause des modèles d’organisation et de fonctionnement existants. Les experts du management Jean-Louis Peaucelle ou, plus récemment, Clayton Christensen (professeur à Harvard) l’ont bien montré. Ce leurre de la performance par la technologie, véhiculé par le secteur informatique, ne profite qu’à lui-même : il s’agit du premier secteur économique mondial et trois des cinq hommes les plus riches de la planète dirigent ou ont dirigé des entreprises numériques. En revanche, nos administrations et nos entreprises sont loin d’avoir réellement profité de l’informatisation. C’est le fameux « Paradoxe de Solow » (Prix Nobel d’Economie 1987). Il n’y a qu’à citer les pertes de productivité liées à l’arrivée de la bureautique, de la messagerie électronique ou les dispendieux projets ERP ou CRM pour s’en convaincre. Pourtant, comme l’a démontré l’économiste Angus Maddison, la révolution industrielle a permis de multiplier par un facteur 10 la richesse par habitant. La révolution numérique ne sera donc réussie que si nous français réussissons à relever ce même défi.